Résolument optimistes
Les soubresauts qui ont affecté l’immobilier américain durant l’été risquent-ils d’avoir des répercussions en France ? La réponse est évidemment non.
Il n’y a en effet rien de comparable entre la situation de l’immobilier aux Etats-Unis et celle dans notre pays. La crise américaine, dite « crise des subprimes », résulte du krach des prêts hypothécaires à taux variable, accordés à une clientèle peu solvable, déjà lourdement endettée. Il a suffi que les taux remontent légèrement pour que les emprunteurs ne puissent plus faire face à leurs échéances.
Chez nous, les établissements bancaires sont beaucoup plus prudents quand il s’agit d’accorder des prêts. Enfin, contrairement à la situation américaine, notre marché ne se situe pas dans un cadre spéculatif. Les particuliers achètent pour se loger et l'offre, en particulier dans les grandes villes, reste insuffisante.
Après avoir connu une légère hausse au premier semestre 2007, les prix semblent maintenant se stabiliser.
L’optimisme du marché immobilier reste plus que jamais à l’ordre du jour.
Patrick-Michel Khider et Bernard de Crémiers
Co-présidents fondateurs
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